Burning Bird

Burning Bird Dogue de Majorque

Dogue de Majorque

Notre devise: Patience - Pratique - Persévérance - Constance

Notre devise: Patience - Pratique - Persévérance - Constance




Ces quatre mots clés sont les principes essentiels à retenir et surtout à appliquer tous les jours avec votre animal.

 

La patience

 

La patience est une vertu qui n’est malheureusement pas donnée à tout le monde. Aussi, si vous faites partie de ceux qui n’en ont pas, dites-vous que la venue de votre nouveau chien est une bénédiction en soi, car elle vous permettra de cultiver cette qualité.

 

Vous a-t-on déjà dit que le chien idéal n’existait pas ? Bien entendu, nous avons, pour la plupart, connu au cours de notre vie un chien qui, à nos yeux, nous paraissait comme tel. Mais nous sommes prompts à oublier que ce même chien avait déjà eu six mois et qu’il était alors un vrai petit diable !

 

À ceux qui se souviennent de leur chien comme du meilleur des toutous, ou encore à celles qui affirment que leur chien actuel est un ange, j’adresse mes plus sincères félicitations. Vous avez sûrement su vous armer de patience au moment de l’éduquer. Je vois en effet trop de gens se procurer un chiot et à peine quelques semaines plus tard, décider de s’en départir, car il est trop difficile à gérer. Je dis généralement à ceux et à celles qui ont le sentiment de vivre un calvaire avec leur chiot : « Prenez cela comme un défi à relever et cultivez votre patience. Cela ne peut qu’être bénéfique pour vous. »  

 

La patience est essentielle, mais pour obtenir le chien idéal, il faut plus que cela...

 

La pratique

 

Nous avons tous un métier, un sport ou une passion dans lesquels nous excellons. Mais avant d’affirmer que nous sommes bons dans telle ou telle discipline, nous avons fait des erreurs et pratiqué encore et encore, afin d’acquérir une certaine excellence. Or, cela ne devrait-il pas s’appliquer aussi au dressage et à l’éducation de notre compagnon canin ? Si vous désirez en effet que votre chien devienne un bon chien selon vos critères et vos attentes, cela ne se fera pas en criant « Ciseau! », il faut y mettre du sien. Il faut apprendre à son compagnon ce que l’on attend de lui, et la seule façon d’y parvenir est de prendre le temps de pratiquer avec lui les notions que l’on désire lui inculquer.

 

Qu’il s’agisse des commandes de base (« Assis », « Couche », « Reste », etc.), de lui apprendre à ne pas sauter sur les gens ou à être un chien sociable, la pratique vous rapprochera de votre but et vous permettra d’avoir en bout de ligne un animal obéissant et dévoué. Vous n’avez pas de temps pour la pratique, dites-vous ? Détrompez-vous ! Toutes les occasions au quotidien sont parfaitement propices. Profitez par exemple des annonces publicitaires durant votre émission préférée pour exercer quelques commandes de base, et pratiquez la commande « Couche, reste » pendant que vous videz le lave-vaisselle, lors de vos repas ou toutes tâches ménagères que vous devez accomplir. Bref, trouvez des façons originales de pratiquer dans votre quotidien. Votre chien ne demande que cela.

 

La persévérance

 

Nous désirons tous réaliser certains rêves, atteindre des buts que nous nous sommes fixés ou tout simplement acquérir des biens matériels. Nous ressentons pour la plupart un besoin de nous surpasser dans la vie afin d’obtenir ce bonheur tant convoité, et nous savons que la seule façon d’y parvenir est de persévérer, et ce, dans tout ce que nous entreprenons. Il faut avoir cette même persévérance avec notre animal. Aussi, une fois que nous avons acquis nos deux premières notions, c’est-à-dire la patience et la pratique, vient la persévérance. Le fait que votre chiot n’accomplit pas ou ne comprend pas ce que vous essayez de lui montrer est en effet souvent source de découragement et d’abandon.

 

C’est à ce moment-là que la persévérance entre en ligne de compte. Il est important de continuer vos exercices de façon régulière et quasi-quotidienne avec votre chiot tout en le récompensant lorsqu’il exécute bien votre ordre. Si, par exemple, chaque fois que vous essayez de lui apprendre la commande « Couche », il ne veut rien savoir, se défile, se gratte ou fait n’importe quoi d’autre, et que vous abandonnez en vous disant « Ha ! satané chien, il ne veut rien savoir », dites-vous que vous le laissez gagner et que, finalement, c’est lui qui a fini par vous convaincre d’abandonner la partie. Donc, persistez et vous verrez vos efforts récompensés.

 

 

PETIT CONSEIL

Faites en sorte de toujours terminer vos exercices sur une note positive. Vous essayez tant bien que mal de montrer à votre chien la commande « Couche » depuis cinq minutes ? N’abandonnez pas. Refaites l’exercice jusqu’au moment où il le fera au moins une fois, même si cela n’est pas parfait, félicitez votre animal et arrêtez l’exercice. Vous pourrez recommencer un peu plus tard ou le lendemain. Vous verrez que finir vos exercices sur une note positive fera de ces périodes un moment agréable pour votre chien comme pour vous-même.

 

 

La constance

 

La constance est le dernier principe clé à intégrer. Même s’il est souvent le plus négligé et le plus difficile de tous à appliquer, il est extrêmement important. La constance est en effet la notion qui viendra en quelque sorte souder vos trois notions précédentes : la patience, la pratique et la persévérance.

 

Pour vous donner une idée ce que j’entends par la constance, voici un exemple :

Vous surprenez votre chien à grimper sur votre lit. La première fois, votre réaction est de le récompenser en lui disant doucement: « Ha ! Que fais-tu sur le lit de maman, mon beau Pitou ? Tu sais bien que tu n’en as pas le droit »… et ainsi de suite. La deuxième fois, vous ne dites rien, vous le laissez faire. Puis, la troisième fois, vous le corrigez avec une voix bien grave en lui signifiant de descendre du lit.

 

Dans cet exemple, êtes-vous constant dans votre façon d’interagir avec votre chien ? La réponse est non ! Mettez-vous deux minutes à sa place. Un jour on vous dit oui, l’autre jour rien et un autre jour non. C’est à n’y rien comprendre. « Que veut-il de moi, mon maître ? » Que penseriez-vous vous-même si votre patron vous félicitait pour votre bon travail un jour, mais que le lendemain il vous ignorait et que le surlendemain il vous criait des injures en vous traitant d’incompétent ? Vous vous demanderiez sûrement : « Que me veut-il vraiment ? », ou vous vous diriez : « Il a besoin de vacances, celui-là. » Enfin, bref, vous trouveriez que votre patron manque de cohérence et de constance dans sa façon de communiquer avec vous, et vous auriez bien raison.

 

Ce petit exemple est peut-être banal, mais la constance doit s’appliquer à tout ce que vous désirez inculquer à votre chien. Que vous lui commandiez « Assis, reste » avant de recevoir son bol de nourriture, « Couche, reste » pendant vos repas, ou bien tout autre comportement que vous désirez développer et améliorer chez lui, la constance pourra vous aider à atteindre vos objectifs plus rapidement.

 

Maintenant que vous connaissez les quatre mots clés, il vous reste à les mettre en application dans votre vie de tous les jours pour faire en sorte que votre chiot devienne votre meilleur ami.

 

Annick VanCraenen

Éducatrice canin


ToutAnima

SERVICES ANIMALIERS





 



Qualités d'un bon maître

Qualités d'un bon maître

 


 


Sûreté de soi 


 


Vous savez ce que vous voulez de votre compagnon et comment l'obtenir. Face à lui, vous ne jouez pas les bravaches car vous connaissez sa puissance et son courage. 


Tout au contraire, vous connaissez vos limites et en tenez compte dans votre système éducatif.


Votre force physique importe relativement peu dans votre éducation, c'est votre volonté qui est prépondérante.


 


Equilibre et contrôle 


 


Vous vous contrôlez tant dans vos relations avec votre entourage qu'avec votre compagnon, vous ne vous autorisez pas de débordement d'humeur car c'est le signe d'un manque de contrôle de soi. 


Vous n'utilisez pas les cris, les coups ou toute violence physique pour faire obéir votre chien car vous savez que ce genre d'attitude va l'exaspérer et le rendre vindicatif. 


 


Conséquences 


 


Vous avez des exigences précises mais raisonnables, vous êtes capable de les appliquer à votre compagnon d'une façon calme, claire et compréhensible.


Vous ne changez pas d'avis d'un jour à l'autre sur les choses qui lui sont autorisés ou interdites. 


 


Ténacité 


 


Vous savez que l'éducation d'un chien doit se faire et se poursuivre durant toute sa vie et qu'il y aura des périodes d'opposition parfois dures de sa part, vous êtes décidé à ne pas baisser les bras et à vous "accrocher" .


Vous êtes aussi conscient du fait que le Ca de Bou est assez têtu et que vous devrez vous montrer plus têtu que lui mais de façon réfléchie et positive. 


 


Compréhension


 


Vous avez bien compris que votre Ca de Bou est un chien particulier, vous savez aussi que son éducation sera faite d'énormément de nuances mais axée sur un contrôle en toutes circonstances.


 


Respect de sa nature 


 


Votre Ca de Bou n'est ni un enfant ni un fauve, c'est un être totalement différent de vous, qui possède sa façon de s'exprimer, de penser, de vivre. 


Vous êtes décidé à tout faire pour vous mettre à son niveau afin de mieux le comprendre et d'appréhender correctement ses réactions. 


 


Juste, mesuré et sensé


 


Vous savez reconnaître ses bonnes actions et réactions et vous l'en félicitez. S'il fait quelque chose de "mal", vous savez quand et comment le corriger pour qu'il ne recommence plus. 


Votre réprimande est toujours justifiée, proportionnelle à l'erreur commise, et contrôlée.


Les actes que vous lui demandez sont à sa portée tant au niveau de sa compréhension que de ses aptitudes physiques et de son âge. 


 


 


Texte à partir de " Le fila brasileiro " Marie-Paule Daniels-Moulin, Editions De Vecchi. 

Le " regard coupable " chez le chien.

Le


Un très bon article qui revient sur une erreur trop souvent commise par les maîtres.

Par Julie Hecht, éthologue
www.dogspies.com
Laboratoire de cognition du chien https://www.columbia.edu/~ah2240/

Lorsque l'on voit une personne contrite, debout près d'une lampe brisée, baissant la tête et détournant le regard (Keltner and Buswell, 1997), nous pouvons tirer des conclusions sur son état émotionnel sous-jacent. En effet, les humains connaissent bien le phénomène appelé « culpabilité », et nous savons que la culpabilité a des bases comportementales et émotionnelles.

Pour les humains, ces comportements et émotions ont l’importante fonction d’adoucir nos transgressions contre ceux qui nous importent. Etant des êtres sociaux, nous sommes habitués à réparer nos relations sociales endommagées. Nous tentons de rétablir ces liens en transmettant nos excuses via nos émotions et notre gestuelle.

Des démonstrations physiques plus conciliantes, ressemblant à celles produites par les enfants, contribuent au processus d’apaisement: « les postures gênées diminuent la taille physique ; les mouvements de tête vers le bas augmentent la taille apparente des yeux et du front ; de nombreuses vocalises aigues et de moues boudeuses ressemblent aux sons et aux actes physiques d’un enfant » (Keltner and Potegal, 1997, p. 310).

Mais la culpabilité n’est pas si simple. Elle est considérée comme une émotion d’évaluation liée à la conscience de soi qui oblige les personnes à accepter les standards mis en place, à accepter la régulation du comportement de chacun, et à posséder la faculté de reconnaitre un désaccord (Baumeister et al., 1995). Bien qu’il soit largement accepté que les vertébrés non humains vivent des émotions primaires (Izard, 1992), l’état de connaissance réfléchie associé aux émotions d’évaluation liées à la conscience de soi, comme la culpabilité et la honte, n’a pas encore été confirmé chez les espèces non humaines.

Et qu’en est-il pour les chiens ?
 
Les propriétaires de chiens font souvent des comparaisons de leur propre expérience, ils croient ainsi que certains comportements de leur chien montrent qu’ils éprouvent de la culpabilité : « je me comporte d’une façon particulière quand je me sens coupable ; mon chien se comporte de la même façon dans des circonstances semblables ; je sais intuitivement que mon comportement est incité par la culpabilité ; ainsi le comportement observé chez mon chien est aussi accompagné de 
sentiments de culpabilité » (Bradshaw and Casey, 2007, p. 151).

Dans leur étude, Morris et al. (2008), ont trouvé que 74% des propriétaires de chiens et 36% des propriétaires de chevaux, attribuent de la culpabilité à leurs animaux. De plus, les propriétaires de chiens pensent que leurs chiens savent,  comprennent et peuvent répondre aux mots et phrases dans les situations de désobéissance (Pongrácz et al., 2001).

Leur traduction du « regard coupable » est que « l’animal évite le contact visuel, se couche et roule sur le côté ou le dos, baisse la queue qui frétille rapidement, garde les oreilles et la tête basses, s’éloigne de son maitre et se lèche les pattes » (Horowitz, 2009). Les chiens sont des animaux sociaux, les comportements de soumission active ou passive font partie intégrante de leur répertoire comportemental. Ces comportements aident à maintenir et à gérer les relations (Schenkel, 1967), que ce soient des relations avec des congénères ou avec des humains.

Dans certains contextes, les personnes interprètent ces comportements cohésifs comme indicatifs de culpabilité. Mais chez le chien, correspondent-ils à l’émotion humaine que nous appelons « culpabilité » ? Récemment, des chercheurs en éthologie ont commencé à explorer le « regard coupable » en conditions expérimentales. Ils ont examiné si ce qui est souvent décrit comme le « regard coupable » correspond à la connaissance par l’animal d’une faute commise ou à autre chose.

En 1977, Vollmer a publié une estimation de la « culpabilité » à partir de données récoltées chez une chienne appelée Nicki. Vollmer a demandé au propriétaire de Nicki de déchiqueter du papier, bêtise classique de la chienne, puis de la laisser seule avec le papier mis en lambeaux et de revenir plus tard pour enregistrer les comportements de son compagnon. Si le comportement de la chienne était motivé par la culpabilité ou la connaissance d’une bêtise, elle ne devrait pas paraitre 
coupable puisqu’elle n’a pas commis de faute. Mais en réalité, Nicki, affichait un comportement « coupable » alors qu’elle n’avait pas déchiqueté le papier. D’après son propriétaire, « c’était comme si la chienne avait elle-même déchirer le papier » (Vollmer, 1977). Les résultats suggèrent que le comportement de « culpabilité » est une réponse conditionnée provoquée par la présence du maitre et que le stimulus signalé pour lequel la chienne a déjà été grondée, n’est pas provoqué pas un 
sentiment interne de « j’ai fait quelque chose de mal ».

Alexandra Horowitz, auteure de l’ouvrage “Inside of a Dog” (« Dans la peau d’un chien ») a également étudié le « regard coupable ». Son étude de 2009 s’est intéressée à savoir si les chiens exprimaient des comportements associés à la culpabilité lorsqu’ils avaient désobéis ou si le fait d’être réprimandé par leur propriétaire déclenchait l’expression d’un « regard coupable ». Dans cette étude, en l’absence du propriétaire, certains chiens mangeaient une récompense alimentaire alors qu’ils n’y étaient pas autorisés et d’autres non. Le propriétaire revenait dans la pièce et était parfois correctement informé de ce qu’avait fait son chien et parfois informé de manière incorrecte. Puis Il leur était demandé de disputer ou de féliciter leur chien. Les résultats, basés sur les réactions des chiens, suggèrent que ce que l’on appelle communément « le regard coupable » est une réponse à la réprimande du propriétaire et non une appréciation d’une bêtise faite ou non. De plus les chiens entraînés en obéissance montraient un « regard coupable » plus prononcé lorsqu’ils étaient disputés. 
Ceci peut être lié au fait que « ces chiens ont peut-être appris à montrer une soumission de manière ritualisée lorsque leur propriétaire produit certains comportements » (Horowitz, 2009).

Une étude que j’ai menée avec Ádám Miklósi et Márta Gácsi du « Family Dog Project », c’est intéressée au « regard coupable » dans le cadre d’un scénario non étudié jusqu’à présent. De nombreux propriétaires affirment que parfois le chien aura l’air coupable, avant même qu’ils ne découvrent ses méfaits (Hecht et al., 2012). Dans ce cas, les propriétaires affirment que leurs réprimandes ne sont pas à l’origine du « regard coupable », puisqu’ils ne savaient pas que le chien 
avait fait une bêtise et donc ne l’avaient pas réprimandé.

Pour étudier ce phénomène nous avons mis en place l’expérience suivante. Tout d’abord les propriétaires ont instauré la règle suivante : la nourriture placée sur la table est pour les humains et non pour les chiens. Puis les chiens étaient laissés seuls dans la pièce avec la nourriture. Certains chiens ont désobéi (mangé la nourriture), d’autre non. Puis le propriétaire revenait dans la pièce et nous avons analysé comment les chiens accueillaient leur propriétaire.

Nous avons pu mettre en évidence qu’il n’y avait pas de différence dans l’expression du “regard coupable” entre les chiens qui avaient désobéi ou pas en l’absence de leur propriétaire. Ce qui veut dire que notre étude ne soutient pas directement l’anecdote des propriétaires selon laquelle les chiens expriment un « regard coupable » à un propriétaire qui ne les dispute pas après avoir désobéi à une règle. De plus, nous avons trouvé une subtile augmentation des comportements d’accueils « coupable » par les chiens qui avaient désobéi, en comparaison avec ceux qu’ils produisaient avant la désobéissance. Notre étude a également mis en évidence que les propriétaires ont été incapables de déterminer si leur chien avait désobéi ou non, en se basant uniquement sur le comportement de leur chien. En résumé, notre étude a montré que peu importe s’ils ont transgressé la règle ou non, les chiens  expriment un « regard coupable » lorsqu’ils accueillent leur propriétaire. Mais aussi que l’expression du « regard coupable » ne signifie pas, en soit, qu’il sait qu’il a transgressé une règle.

Mais il est important de noter qu’aucune de ces études ne s’est intéressée à savoir si le chien ressent ou pas de la culpabilité. En effet ces études se sont intéressées à savoir si ce que l’on appelle communément « le regard coupable » était exprimé dans le contexte où le chien avait fait une bêtise, comme l’affirment certains propriétaires. « Trop souvent les gens pensent que leur chien « sait » qu'il ne doit pas faire de bêtise car il les accueille à la porte, la tête et la queue basse, un air coupable, les yeux plissés et soumis » (McConnell, 2005, p. 17).

Les propriétaires ont-ils raison de penser ainsi ? Les études mentionnées plus haut suggèrent que les chiens répondent probablement à un propriétaire qui le réprimande ou à un stimulus de l’environnement pour lequel ils ont été réprimandés dans le passé. Comme les humains, les chiens sont déterminés à rétablir les liens sociaux (liens  interspécifiques dans le cas de relation homme/animal) et ainsi exprimer des comportements affiliatifs liés à l’apaisement qui peuvent réduire l’agression et revenir à des interactions plus pacifiques. De manière intéressante, les comportements de « culpabilité » pourraient avoir cette fonction. Dans notre étude 59% des propriétaires affirment que l’expression de comportements de « culpabilité » chez leur chien, les conduit à moins les réprimander (Hecht et al., 2012).

Aujourd’hui la question est: Interprétons-nous les comportements du chien de leur point de vue ou du notre ?